Accueil de loisirs Saint-Léger-des-Aubées : animation photo sur les émotions

Séance 2,3 et 4. Ce que j'observe :

Lors de ses séances, nous avons travaillé la partie technique qui reste toujours assez difficile à cet âge ; l’enfant veut aller vite et se frustre rapidement.

Je mime les émotions

Ma problématique :

La motricité fine n’étant pas encore acquise, il est difficile pour eux de tenir correctement l’appareil photo. De plus je me rends compte assez régulièrement qu’ils n’appuient pas assez fort sur le déclencheur de ce qui les frustre quand ils se rendent comptent qu’aucune image n’a été prise. Ce qui peut expliquer le « Je n’ai pas aimé la séance ! ».

Comment je m'y prends ?

Ayant observé cela, j’explique individuellement ce qui ne va pas et je rappelle continuellement au groupe les règles de base. Je leur demande également de venir me voir dès qu’ils rencontrent un problème, le but étant qu’ils ne restent pas trop longtemps dans la frustration.

Une fois passé le problème de la technique surmonté, le même enfant me dira à la fin. « C’était génial de faire d’la photo ! »

C’est à moi de rester à l’écoute de leurs besoins.

Quand un enfant dit qu’il n’a pas aimé une activité, cela ne signifie pas toujours que c’est l’activité qui est à remettre en cause. Cela peut tout simplement être une difficulté qu’il a rencontrée lors de celui-ci.

Animation photo sur les émotions

Les activités

Sur ces séances, nous avons travaillé les différents plans, dont la photo en plongée et en contre-plongée. J’aime beaucoup le voir s’allonger par terre en essayant de trouver un angle de prise de vue.

Ce qui m’amuse également se sont leur commentaire.

« Oh mais c’est dur la photo, ça donne mal aux bras ! »

Eh oui, qui a dit qu’être photographe était de tout repos ?

Les enfants se rendent comptent au fur et à mesure qu’être modèle ou photographe, demande de la patience.

Qu’il ne suffit pas d’appuyer sur le petit bouton.

Au fil des séances, la technique s’améliore et l’enfant gagne en confiance.

En fonction de leur capacité à respecter une consigne simple, je leur laisse de plus en plus d’autonomie.

Nous avons terminé cette 4e séance avec sue superbe énergie autour du thème des supers héros. C’est un thème qui plait beaucoup en général, surtout quand ils s’amusent à mimer avec les masques.

Photo d'enfants jouant au super Héros

Accueil de loisirs Saint Léger des Aubées : animation photo sur les émotions

Séance 1 : Mercredi 22 avril 2023 : première intervention animation photo sur les émotions à l'accueil de loisirs de Saint-Léger-des-Aubées

Aujourd’hui s’est déroulée ma première intervention à l’accueil de loisirs de Saint-Léger-des-Aubées.Ce que j’aime au-delà de mes interventions, c’est aussi de découvrir des petits villages de charme et de caractère.

Me voilà donc partie pour 2 heures d’animation photo sur les émotions.

Animation photo sur les émotions Saint Leger des Aubées

J’interviens dans cette structure auprès des 3-5 ans.

Ce que j’apprécie avec ce public c’est leur curiosité et leurs imaginations.
À l’inverse c’est un âge où la patience et l’observation sont de rigueur, car ils sont en mouvement perpétuel et le temps d’attention est moindre.

Mes dernières 10 dernières interventions ont été essentiellement avec des maternelles autant vous dire que le retour avec les maternelles m’a rappelé à quel point ce public est impatient.

Je sais par expérience que le premier contact est non seulement primordial, mais qu’elle peut aussi être assez lourde.

Effectivement, en ce qui me concerne, je prends le temps de me présenter et je demande que chaque enfant se présente aussi. En général ils veulent bien se présenter, mais décrochent très vite quand c’est au tour des copains.

Comment dans ce cas leur faire comprendre que nous avons tout le droit d’être écoutés et entendus, pas si facile quand on est intervenante et en même temps ce genre de scénario m’est familier et comme nous travaillons sur les émotions, c’est l’occasion pour moi de mettre en avant ce point.-

Que dire de cette première séance ?

J’ai travaillé en deux groupes.

D’abord les 3-4 ans et ensuite les 5-6 ans. Je suis assistée d’une animatrice dans chaque groupe.

Mon objectif sur cette séance a été de définir avec les enfants ce qu’était une émotion et de comprendre ce qu’ils en savaient.

Ensuite, l’enfant devait comprendre les règles de sécurité pour pouvoir utiliser un appareil photo. Tout comme nous passons un permis de conduire, les enfants eux passent un permis photo, je leur explique ainsi l’importance de bien tenir l’appareil avant de l’utiliser.

Animation photo sur les émotions Saint Leger des Aubées

Mes difficultés :

On pourrait penser et à tort que faire des activités pour les 3-4 ans est plus difficile que pour les 4-5 ans. L’expérience me montre qu’ils sont parfois plus attentifs et assidus que leurs ainés.

Sur le groupe des 3-4 ans, je n’ai rencontré aucune difficulté particulière en revanche sur le groupe des 4-5 ans, la patience a été de mise, j’ai eu plus de difficultés à poser les consignes.

Comment je m’y prends ?

Chaque groupe et chaque enfant est unique et dans ce métier le mot « adaptation » prend tout son sens.
Alors je m’adapte, dans ces moments où je sens l’attention de l’enfant se dérober, je ne vais pas à contre-courant.
Il serait contre-productif d’élever la voix et de réclamer de l’attention perpétuellement.
Si on s’intéresse de plus près aux besoins des enfants à cet âge, on se rend rapidement compte que l’attention et leur temps de concentration ne sont pas très élevés, compté entre 10à 15 min grands maximum.

C’est bien à moi de m’adapter à leur rythme et non l’inverse.

Animation photo sur les émotions Saint Leger des Aubées

Ce que j'observe

Sur cette séance une chose m’a particulièrement frappée. La croyance des enfants.

Je m’explique.
Nous avons abordé la politesse, et à la question comment on demande quelque chose la réponse était indubitablement : « Pour demander quelque chose, on dit s’il te plait ». Non pas que cette réponse soit fausse en soi, c’est la suite qui m’a interpellée.

Voilà un extrait de ma conservation avec l’enfant :

L’enfant : Est-ce que je peux avoir la marionnette s’il te plait ?
Moi : Et pourquoi tu veux la marionnette ?
L’enfant : Ben, je ne sais pas.
Moi : C’est compliqué pour moi de te la prêter si je ne sais pas ce que tu veux en faire, peux-tu m’expliquer pourquoi tu la veux ?
L’enfant : Non !
Moi : Eh bien c’est embêtant.
L’enfant : Pourquoi tu ne veux pas ?
Moi : Je n’ai pas dit que je ne voulais pas, je t’ai tout simplement demandé ce que tu voulais en faire.

Cet échange démontre que l’enfant est focalisé sur la manière dont il a demandé et il s’attend à avoir une réponse positive de ma part, car il a utilisé les fameux mots magiques « s’il te plait »

Moi : C’est vrai qu’elle donne envie d’être touchée cette marionnette.
L’enfant : Oui !
Moi : Est-ce que tu voudrais sentir ce que ça fait de la toucher ?
L’enfant : Oui, on dirait que c’est tout doux.
Moi : Est-ce que tu as envie de la toucher pour voir si elle est toute douce ?
L’enfant : Oui !
Moi : Tu veux bien me refaire ta demande en m’expliquant cela ?
L’enfant : Est-ce que je peux toucher la marionnette parce que je veux savoir si elle est toute douce s’il te plait.
Moi : Oui, avec plaisir.

Conclusion

Nous avons par la suite appris à formuler une demande claire.

Faisons attention aux messages que nous passons aux enfants.

Nous sommes bien d’accord qu’être poli n’est pas « magique » et que cela n’a jamais aidé personne à obtenir systématiquement quelque chose.

Demandez une augmentation poliment à votre patron et vous verrez bien si cela fonctionne.
La politesse est juste une formulation qui nous permet d’effectuer une demande de manière plus agréable.
L’enjeu est de savoir expliquer le pourquoi on demande et de comprendre que cette demande peut être acceptée ou refusée.

Et si on parlait émotions avec la Ligue de l’enseignement ?

Intervention sur l'accueille de ses émotions.

Aujourd’hui j’interviens auprès de la ligue de l’enseignement sur « Et si on parlait émotions ? ».

Deux heures d’intervention le matin auprès d’une vingtaine de stagiaires BPJEPS LTP et AS (Brevet professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport Loisirs Tout Public et Animation Sociale). Deux heures d’intervention l’après-midi, auprès d’une vingtaine de professionnels de l’animation (animateurs et directeurs).

L’objectif des interventions :

Comprendre et prendre conscience de ses émotions.
Comment se matérialise-t-elle ?
Quel est le message qu’elle nous délivre ?
En quoi influence-t-elle notre manière de communiquer ?

Comment ça se passe ?

Rendez-vous de l'animation. Et si on parlait émotions ?

Je commence l’intervention par une mise en scène, qui a pour but de créer un état émotionnel. Les participants sont ensuite invités à commenter cet état pour comprendre pourquoi il a réagi ainsi.

Je mets ensuite en place différents pôles d’animation et propose au groupe de se diviser.

À leur disposition une enveloppe et peu de consignes, mon objectif et de leur laisser analyser le contenu de et ainsi deviner les consignes.

À travers ces exercices, je fais appel à leur bon sens, à leur logique.

Le fait de pratiquer concrètement leur permet de vivre l’action et de se rendre compte de leur état émotionnel.

À la fin des ateliers, nous faisons une synthèse de ce qu’ils ont découvert et compris.

L’intervention se passe donc de manière ludique alliant jeux et théorie.

À la suite de cette intervention, j’ai demandé aux participants de me faire un retour concernant ces deux heures partagées avec moi.

Ce qui revient sur tous les témoignages c’est le fait que deux heures c’est trop court et assez frustrant et je suis entièrement d’accord avec eux. En deux heures je survole le sujet qui mériterait d’être plus approfondi, j’ai emmené des multiples outils et supports que je n’ai malheureusement pas pu présenter, au grand regret de certains. Revient également le fait qu’ils ont apprécié le côté ludique et dynamique de l’intervention.

Parait-il que, je suis souriante et que je sais mettre mon public à l’aise.

Beaucoup de compliments qui me touchent et m’encouragent à continuer dans cette voie.

À la vue du succès de ces interventions, il est possible que la Ligue de l’enseignement en programme une autre, affaire à suivre…

Animation photo sur les émotions – Faire une photo en plongée

Mercredi 21 septembre 2022

Troisième séance avec les enfants de Mainvilliers.

Aujourd’hui avec les élémentaires comme avec les maternelles nous avons travaillé sous forme de deux ateliers.

Le premier atelier : Je prends une photo en plongée

  • Choisir et mimer une émotion
  • Prendre une photo en plongée

Celui qui faisait le modèle devait choisir une émotion parmi la balle en mousse et la mimer.

Le photographe, lui, avait pour consigne de prendre la photo en plongée.
Nous avons ensuite échangé sur l’avantage et l’inconvénient de ce genre de cadrage et on s’est demandé dans quel cas de figure cela pouvait bien nous servir en tant que « Photographe ».
Et comme il fallait bien montrer l’exemple, je me suis prêtée au jeu des émotions.

Sourire
Photo en plongée

Le second atelier : Je suis un Super Héros

Nous avons commencé à sélectionner les photos que nous allons utiliser pour le montage, aussi bien les photos de prise de vue que les photos de notre univers.
Nous continuons à rechercher les visuels pour le montage.
Avec les maternelles, nous avons effectué deux montages, on traine un petit peu plus avec les élémentaires.
Ce n’est pas bien grave et en même temps restons concentrés, il nous reste 4 séances pour tout terminer.

Selection des photos

J’accueille ma colère

Mercredi 14 septembre 2022.

Deuxième séance avec les élémentaires, un petit focus sur comment accueillir sa colère.

La séance ne s’est pas tout à fait déroulée comme je l’avais prévue, nous n’avons pas pu lire les livres qu’on avait choisis :  
Je suis joyeux, Je suis tout fou-fou et Je boude.  

La cause me diriez-vous ?

J’accueillais un nouvel enfant qui n’avait pas choisi mon activité
(pour resituer le contexte, à la base se sont les enfants
qui choisissent de venir ou non dans les activités proposées)
et cela se ressentait.
Dès son arrivée, je le vois se diriger vers ma valise de matériel et sortir
la marionnette de Chacal. Il commence alors à jouer avec.

Je l’observe dans un premier temps et ne dit rien, ensuite je le regarde
et je lui dis « Tu as fait ton Chacal ? ».

Bien évidemment il ne comprend pas mon allusion au fait qu’il avait pris
un objet m’appartenant sans me demander la permission.

L’enfant me répond alors « J’ai fait quoi ? »
Ce sur quoi je répète, « Tu as fait ton Chacal ? »
Il réplique alors « C’est quoi ça, faire son Chacal ? »
A ce moment-là, je me tourne vers les enfants qui étaient présents
à la première séance et je leur demande s’ils veulent bien expliquer
au nouveau venu qui est Chacal. C’est avec un immense plaisir
que j’assiste à l’explication des enfants.

Au fil des explications et des interventions, nous en arrivons
à parler de la colère qui monte, qui monte et qui monte.

« Parfois, je n’arrive pas à me contrôler me dit cet enfant les poings tout crispés », j’avais cette sensation qu’il allait bondir pour frapper quelqu’un.

Je pose alors la question : Mais comment faire quand on est en colère ?

Nouveau débat, dans un premier temps, je laisse les enfants émettre des solutions puis, je leur propose la mienne. Ils trouvent ça plutôt pas mal mais trop compliqué à retenir. J’entends alors une petite voix me dire
« Et si tu le faisais comme une poésie avec des rimes ? »

Je vous rassure ce n’était pas une petite voix dans ma tête, mais bel et bien
un enfant qui me soufflait une piste très intéressante. Mon cerveau rentre
alors en ébullition, ça y est, je sais !

Alors voilà mon nouvel outil, un petit mantra à répéter quand on se sent
en colère.

Bon à savoir : Les émotions arrivent 5 secondes avant la pensée.
Quand on se sent en colère, nous mettons donc 5 secondes pour comprendre ce qui nous arrive, malheureusement ces 5 secondes suffisent à l’émotions pour nous faire faire l’irréparable.

Voilà donc un petit outil qu’on peut répéter avec l’enfant.

Quand la colère monte souviens toi de cela.

1,2,3 Bouge pas
Ne frappe pas
Respire 5 fois
Et éloigne-toi.

J’ai proposé à l’enfant qui n’avait pas choisi mon atelier de le prononcer à haute voix et de me dire s’il avait toujours envie de frapper ou s’il avait envie de s’éloigner. Finalement, il s’éloigne du groupe à peine 2 minutes et revient tout sourire en me disant qu’il voulait bien essayer de devenir Girafe, mais qu’il n’était pas sûr d’y arriver. « Ce n’est pas grave lui ai-je répondu, le vouloir c’est déjà une victoire. »

Soit, nous avons fait un peu moins de photo et en même temps ces moments font parties intégrantes de mes activités, s’arrêter pour accueillir l’émotions de l’enfant.

C’est avec joie que nous avons poursuis les exercices et c’est avec joie que j’entendais parfois l’un des enfants dire à un autre, « Tu fais ton Chacal là ».

 

Exercice de cadrage : Je reproduis l’exemple

Exercice de cadrage

Je mets en scène mes émotions

Je suis un super héros

Parlons de nos émotions

Je partage ma vie de parent à Mainvilliers

Le vendredi 30 septembre 2022.

Ma prochaine intervention auprès des parents de Mainvilliers approche à grands pas.
Le Thème « Parlons de nos émotions », c’est un sujet qui me passionne et pour cause, j’en fais aujourd’hui mon métier.

  • Accueillir ses émotions c’est mieux comprendre ses peurs et ses angoisses
  • C’est mieux accepter sa colère et la colère de l’autre.
  • C’est ne plus être bloqué dans des situations qui nous semblent insurmontables.
    C’est apprendre à ne pas céder à la panique
  • C’est savoir mettre des stratégies en place pour ne plus être découragé.
  • Pourquoi est-il important d’accueillir son côté Chacal et son côté Girafe ?
  • C’est ce que nous allons aborder lors de cette nouvelle rencontre.
Chacal et Girafe

Quelques outils qui permettront aux parents de prendre en prenant conscience de leur côté Chacal et Girafe.

Mes outils ont été fabriqué via des supports que j’ai acheté à Apprentie girafe

Je partage ma vie de parents à Mainvilliers

Poser des limites et se faire obéir en douceur.

De Nina Bataille – Edition Larousse

Poser des limites et se faire obéir en douceur. Ecouter, Comprendre, S’imposer.

Poser des limites est essentiel.
Essentiel pour ne pas se renvoyer l’image d’un parent trop sévère ou au contraire trop laxiste. 
Apprendre à poser des limites c’est aussi se redonner une image positive.
J’ai appris à travers ce livre à me réconcilier avec mes choix en tant que maman.
Ce livre regorge de conseils et d’exercices pratiques, facile à mettre en place.

Parler pour que l’enfant écoute, écouter pour que l’enfant parle.

De Adèle Faber et Elaine Mazlish aux éditions du PHARE

Parler pour que l’enfant écoute, écouter pour que l’enfant parle.

A la question.
Je donne quelle image à mes enfants ?
Ou encore, quelle est l’image que mes enfants ont de moi ?
La réponse à été douloureuse. C’était celle d’une mère fatiguée qui s’exprimait qu’en criant.
Ce livre à été le début du changement de mon image envers mes enfants.
Je voulais être une mère à l’écoute.
Les exercices qui y sont proposés m’ont beaucoup aidé.